À l’approche des beaux jours, la vigne se réveille doucement de son long sommeil hivernal. Le viticulteur qui n’a pas chômé pendant les mois d’hiver l’accueille au saut du lit pour lancer le nouveau cycle végétatif.
Au programme : labours au mois de mars et palissage au mois d’avril.
Les labours
Les labours ont lieu au mois de mars, juste avant le réveil de la vigne. Ce sont les toutes dernières tailles avant le début du cycle végétatif. Il s’agit donc de ramener la terre vers le milieu de l’allée de vigne, ce que le vocabulaire de la viticulture appelle « déchausser les ceps ». Ensuite, il faut « décavaillonner », c’est-à-dire tirer la terre autour des pieds vers le milieu de l’allée. Cette étape de la culture de la vigne peut se faire tantôt à l’aide d’un cheval, tantôt avec un tracteur. La première option permettra un plus grand respect des sols tandis que la seconde offrira le luxe de l’efficacité.
Le palissage
Au mois d’avril, c’est l’heure du palissage de la vigne. À l’issue de la veille hivernale, les sarments de la vigne sont mous et doivent être soutenus afin qu’ils puissent grandir et donner des raisins. On les attache donc à des rangées de fils de fers qui les maintiennent. Le palissage permet donc de relever la vigne qui va pouvoir évoluer en hauteur. Les sarments et les ceps seront donc plus aérés.
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