Alors qu’on pourrait croire que l’hiver marque une pause dans le travail du vigneron, il n’en est rien. En effet, les mois hivernaux font également l’objet d’un travail intensif, tant à la vigne qu’au chai.
La taille de la vigne
Étape indispensable pour préparer la nouvelle campagne viticole, si on ne la contrôle pas, la vigne retrouve rapidement sa liberté et croît en continu. Ceci se caractérise notamment par une plus grande production de bois par rapport à la production de fruits qui seront alors réduits tant en quantité qu’en qualité.
Mais il n’est pas question uniquement de croissance car la vigne sait se reposer et en hiver, c’est une question de survie !
Pour affronter les périodes de grand froid, celle-ci s’économise un maximum sur une durée de 6 mois environ, d’octobre à mars. On qualifie cette période de « repos végétatif ».
Comment fait-elle ? Elle concentre sa sève dans ses parties vitales. C’est pour cela que l’hiver est particulièrement propice à la taille de la vigne. Au repos, la sève redescendue, le vigneron peut rompre plus facilement le bois et ainsi, raccourcir les sarments afin de repartir sur de bonnes bases pour la récolte à venir.
L’ouillage des barriques
En parallèle, au chai, on procède à l’ouillage. Mais qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?
Lors de l’élevage en barrique, une partie du liquide stocké est perdue notamment à cause de l’évaporation ou du fait de l’absorption du liquide par le bois. C’est ce qu’on appelle la « part des anges » et qui représente 3 à 5% du volume de la barrique.
Cet espace perdu dans le fût est remplacé naturellement pas l’oxygène. Le vin contenu dedans est alors directement en contact avec, ce qui peut alors l’altérer.
Comment y remédier ? En procédant à l’ouillage.
Le vigneron ajoute régulièrement du vin dans les fûts afin de maintenir le niveau au maximum et pallier ce phénomène. Cette pratique est utilisée 2 fois par semaine en moyenne.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
