Nous vous parlions précédemment de l’élaboration du vin de rosé, véritable emblème de l’été. Aujourd’hui, découvrez les différentes techniques pour obtenir la couleur caractéristique du rosé.
La macération pelliculaire
La macération pelliculaire consiste à laisser le moût de raisin, obtenu à l’issue du foulage, macérer plusieurs heures dans une cuve entre 10°C et 15°C. C’est de cette manière que la couleur et les arômes de la peau du raisin va se libérer pour teinter et aromatiser le jus de raisin. Ce processus peut durer jusqu’à 20h pour obtenir la couleur désirée pour le vin rosé. Une fois que le vigneron a obtenu la teinte qu’il souhaite, il va venir presser le moût afin d’extraire les peaux et les pépins de manière à ne récupérer que le jus qui poursuivra ensuite le processus de vinification avec la fermentation qui suit.
Le pressurage direct
Quand le vigneron opte pour la technique du pressurage direct, aucune macération n’a lieu. Au lieu de ça, les raisins sont pressés directement après la vendange de manière très lente et délicate. Cela permet aux peaux de transmettre un peu de leur couleur au jus avant que celui-ci ne passe à l’étape de la fermentation alcoolique. Les vins rosés issus d’un pressurage direct sont souvent plus clairs que les vins rosés issus d’une macération pelliculaire car le temps de contact des jus avec les peaux est beaucoup plus court.
La saignée
Le rosé de saignée quant à lui est un vin que l’on a initialement extrait d’une cuve destinée à faire du vin rouge. Au bout de quelques heures de macération, on récupère une partie du liquide de la cuve pour en faire du vin rosé tandis que le reste du liquide présent dans la cuve poursuit un processus d’élaboration de vin rouge.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.