Le régional – Une grande maison de vin engagée pour l’environnement

Établie sur deux sites, Châteauneuf du Pape et Salon-de-Provence, et référence pour ses vins issus de la vallée du Rhône et de la Provence, Famille Ravoire se fait fort de renforcer ses engagements environnementaux, notamment en visant à réduire son impact carbone. Elle a lancé depuis peu sa première gamme « apte au réemploi ». 

Concrètement, il s’agit d’utiliser pour une partie de ses vins, des bouteilles faites pour être réutilisées une fois vides. 

La marque Maison Ravoire est la première marque concernée, via cinq appellations du Rhône : Côtes-du-Rhône blanc et rouge et Villages Plan de Dieu, Crozes-Hermitage, Saint-Joseph et Côte-Rôtie. Pour que le réemploi puisse effectivement se faire, il fallait choisir une bouteille répondant aux standards exigés par le R2seau Consigne France. Il fallait aussi retravailler les étiquettes avec l’imprimeur et le papetier pour un rendu qualitatif du papier et le rendre lavable. Des adaptations ont dû aussi être opérées sur les lignes d’embouteillage afin d’imprimer en encre lavable le numéro de lot indispensable à la traçabilité. Enfin, il était nécessaire de trouver le moyen sûr et efficace d’informer le consommateur qu’il a en mains une bouteille à rapporter en consigne. Picto et QR code sur la contre-étiquette donnent la liste des points de collecte/ S’y ajoutent des pyramides sur les cols des bouteilles pour indiquer de façon marquante que vous allez déguster un vin dans une bouteille faite pour le réemploi. D’ici mi-2023, 200 à 300 000 bouteilles « aptes au réemploi » seront mises sur le marché français via la gamme Maison Ravoire. Ce n’est qu’un début car l’entreprise a pour objectif de faire basculer toutes ses bouteilles dans le mode « réemploi » à l’horizon 2024. Ce qui n’est pas rien pour une entreprise vendant 4 millions de bouteilles par an et qui a eu le déclic en 2021 lors d’un bilan carbone Scope 3. Famille Ravoire générait alors 6500 tonnes de CO2 sur l’année, dont plus de la moitié pour la fabrication de bouteilles en verre. Le virage écologique pris par le grand négociant en vin était donc à la fois nécessaire à la planète et source d’économie futures.

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